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Répondre aux normes de sécurité de plus en plus exigeantes dans le milieu du travail
Il existe un organisme en France, chargé de la recherche et de la sécurité, qui lutte pour la prévention des accidents du travail et des maladies du travail. C’est l’INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité, association loi 1901, il oeuvre sous l’égide de la Sécurité Sociale.
Ainsi, cet institut propose la sécurité au travail par :
- L’EPC (Équipement de protection collective) qui assure à tous les intervenants, sur un même lieu, d’une sûreté maximale, selon les normes de sécurité en vigueur. Et ceci que ce soit dans l’industrie, ou pour les artisans dans leurs ateliers. Visiter ce lien pour plus de précisions.
- Et par l’EPI (équipement de protection individuel), voir sur ce site pour davantage de renseignements. La protection des travailleurs et les artisans passe donc aussi par leurs vêtements et chaussures de travail : il convient de garantir à tous un équipement de protection individuel (EPI) parfaitement adapté à leur milieu professionnel.
Sécurité au travail : les mêmes exigences pour tous
Les chaussures de sécurité pour femme ou homme indifféremment, doivent répondre à des définitions très précises. Pour les vêtements de travail comme pour les chaussures utilisées dans l’industrie (ou n’importe quel autre environnement professionnel à risque), il n’existe pas d’exigences différentes entre homme et femme. Les chaussures de sécurité femmes et celles de leurs homologues masculins ont la même dénomination. Même si pour les femmes, le design peut-être plus fin, les impératifs techniques sont les mêmes.
Les vêtements de travail et plus spécifiquement les chaussures de sécurité et leurs normes
Il convient de bien distinguer la différence entre les chaussures de travail à usage professionnel et les chaussures de sécurité. Pour les premières, on utilise à la norme 20347. Comme elles n’ont pas de bout renforcé, elles ne peuvent pas être portées dans un milieu du travail où il y aurait des risques comme des chocs ou des écrasements au niveau des pieds. Pour cela, il existe la norme 20345, avec des critères multiples dans une classification bien plus exigeante pour la sécurité au travail.
La norme 20347
Même si les chaussures de norme 20347 ne sont pas amenées à être portées dans des environnements dangereux, cela reste un équipement lié au travail. Cela peut convenir par exemple aux chaussures des personnels travaillant en bloc opératoire, ou plus largement en milieu hospitalier. Et c’est le cas typique où il est nécessaire d’ajouter la norme de sécurité additionnelle SRC. La semelle doit être antidérapante quelque soit le type de sol, en intérieur comme en extérieur.
La norme 20345
Cette norme certifie la résistance de l’embout des chaussures à un choc de 200 joules. Ce qui équivaut à la chute d’une masse de 20 kilos depuis la hauteur d’un mètre. Les chaussures de sécurité norme 20345 doivent également protéger contre l’écrasement d’une force de 1500 kilos (15kN). Cette norme doit aussi présenter une des catégorisations suivantes : SRA (semelle antidérapante sur un carrelage couvert de détergent) ; SRB (semelle antidérapante sur un sol en acier où serait renversée de l’huile ou SRC, vu précédemment, pour une semelle antidérapante sur tous les types de sol.
On ne saurait trop insister sur l’importance de ces classifications européennes qui ont été mises en place pour mieux protéger les travailleurs des dangers de leur environnement professionnel.